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Dreamscake
1 novembre 2008

Dans la peau de Diesel Industry



Au bout de quelques minutes, je sens la terre arriver petit à petit sous mes pieds. Une nouvelle étendue jaune se trouve devant moi. C’est du sable, c’est une plage. Le liquide était donc la mer. Autour de moi, des gens s’amusent à faire des pâtés de sables et faire griller des saucisses. J’ai une envie irrésistible d’aller chaparder ces mets succulents. Des enfants viennent jouer avec moi, mais je n’arrive pas à prononcer un seul mot. Ils me touchent, me caressent, me lancent des boules de sables. Il y a même une femme, visiblement une maman, qui s’approche doucement de ses enfants et leur interdit de jouer avec moi. Je ne comprends pas cette réaction.
Plusieurs fois je me retrouve seul mais les enfants reviennent toujours au bout de quelques temps. Soudain, derrière moi j’entends quelqu’un m’interpeller, "Axel !…. Axel!". C’est ma sœur. Elle m’explique qu’il est temps de partir, que l’on reviendra une prochaine fois et me laisse lécher une crème glacée qu’elle vient tout juste de s’acheter. Je monte donc dans la voiture afin de rentrer à la maison.
Sur la route mes parents demandent à ma sœur si elle a bien prit soin de moi, si je me suis suffisamment amusé. Je ne comprends pas pour quoi ils ne me posent pas ces questions directement. Je tente de leur répondre mais aucun son ne sort de ma bouche, encore une fois. Quand nous arrivons à la maison, tout me semble plus grand, je ne parviens même pas à accéder à la poignée de la porte d’entrer. Je suis donc obligé d’attendre que quelqu’un m’ouvre. Idem pour l’escalier, quelqu’un doit me porter pour accéder aux chambres à l’étage. Grande surprise quand j’arrive dans ma chambre. Elle est vide. Enfin non, elle est vidée de mes affaires. A la place, s’y trouve une salle regroupant des ordinateurs, la télé… tout le multimédia en fait. Je commence à paniquer.
Une envie de faire pipi me prend subitement, je me précipite vers la salle de bain et en passant devant un miroir se trouvant dans le couloir, je n’en crois pas mes yeux … Je suis dans la peau d’un chien. De mon chien plus précisément.

Réveil.

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