Pour ma part, je rève de CM. Moi maintenant
Je suis avec des amis, nous rions
aux éclats et avons les mains chargées de paquets contenant des
présents.
C’est apparemment l’heure de rentrer, nous nous quittons,
chacun part de son coté.
Je suis sur la route du retour quand, soudain je
vois un immeuble qui me semble familier. Il est très coloré et très design, avec
des balconnets baroques. Au dessus de la porte d’entrée, une inscription est
gravé : ‘Entrez, n’ayez pas peur, ceci n’est que l’antre de votre
intestin’.
Cette inscription m’effraie quelque peu mais il faut que
j’y entre car je suis persuadé que c’est le lieu d’habitation de CM.
C’est la première fois que j’y pénètre, mais je n’ai aucune
difficulté à y évoluer. L’appartement de CM. est au rez-de-chaussée, la
première porte à droite. Je frappe, mais personne ne me réponds. J’ouvre la
porte qui est restée visiblement ouverte et découvre avec stupéfaction sa
demeure. Tout y est sombre, les volets sont fermés. Il y a des
ordinateurs aux quatre coins de la pièce principale, une lampe hideuse avec, se
qui semble être des aubergines, des tomates ou des pommes de
terre.
Je décide de visiter, j’ouvre la première porte qui se présente après
celle de l’entrée. C’est une sorte de débarras, dans lequel on fait aussi du
bricolage. Je perçois des montres high-tech, des téléphones portables, mais
aussi des lunettes, une multitude de paires de lunettes de toutes les couleurs.
Il y a une paire de Wayfarer bleue et transparente qui me plait vraiment
beaucoup. Je m’en empare. Dans cette pièce il y a une nouvelle porte qui mène à
l’extérieur, je l’ouvre et je vois CM. qui se rapproche à grands pas. Elle
est de taille moyenne avec les cheveux noirs, lisses et longs, lui arrivant
juste à la taille. Elle est vêtue d’une tenue bariolée moulante, c’est une
combinaison blanche avec des triangles multicolores. La nuit est maintenant
tombée et je ne comprends pas pourquoi elle porte d’immenses lunettes de soleil
lui cachant la moitié du visage.
En la voyant, je reprends mes esprits. Je me dis qu’elle ne serait pas très contente de voir un étranger visitant sa maison, surtout à cette heure aussi tardive. Elle ne serait pas non-plus contente de voir que sa belle paire de lunettes a disparue. Je me cache sous une table. La clef tourne dans la serrure et c’est un homme qui entre en premier. C’est C., Il écoute de la musique et effectue une petite danse subjective afin de charmer CM., le suivant de très prêt. Elle lui demande ce qu’il a envie de diner et il lui répond : ‘Du foie gras et du vin rouge’.
Réveil.