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Dreamscake
26 janvier 2009

Rien de meilleur



Je regarde par la fenêtre, les lignes blanche défilent tellement vite qu'elles ne forment plus d'une seule épaisse ligne continue. Dans la voiture, il n'y a que nous deux. Je porte une tenue sombre et plusieurs fils pendent à mon cou. J'arrive à distinguer que c'est un nœud papillon défait ainsi que mes écouteurs qui dégagent une musique reposante mais toutefois intrigante. Je crois que c'est "Plastic Bag Theme", la chanson de "American Beauty". La musique n'est pas très forte, mais elle parvient à se propager dans tout l'habitacle de la voiture. Le conducteur semble apprécier ce morceau car il ne cesse de fermer les yeux d'un air satisfait. Plus je me regarde, plus je me rends compte que je suis sur mon 31. Quand je m'apprête à lui demander où nous allons, il me dit qu'il est très content de passer la soirée du 31 en ma compagnie et que je serais la seule personne qu'il veut bien supporter ce soir. Je lui demande combien nous serons, il me dit qu'au début nous serons seul mais qu'ensuite les autres arriverons.

Je suis dans une vaste maison où tous les meubles ont été poussé contre les murs. Il est là, dansant comme un vrai ringard au milieu de la pseudo piste de danse. J'ai peur, il me fait peur. Ses yeux sont rivés sur moi et ne semble pas vouloir me lâcher. Il utilise ses mains, effectuant des mouvements très étranges, essayant de mimer des pistolets en gesticulant comme un cow-boy. J'ai un fou rire, ce qui semble l'énerver. Il se rapproche d'un pas décidé. Je n'arrive plus à faire un seul geste. Tout d'un coup, je remarque un verre vide pas loin de mes pieds et je suis persuadé qu'il m'a drogué. Lorsqu'il arrive à moi, il commence à m'embrasser, à me peloter. J'ai des nausées mais mes muscles n'arrivent toujours pas à répondre.
Au bout de 5 minutes d'amour de sa part, quelque chose de bizarre se passe. Je me dis que je suis le plus fort de la situation et que je devrais alors le contrôle. Je sens l'effet nocif diminuer et peu à peu je parviens à bouger les mains. Je les regarde discrètement pendant qu'il s'affaire à me caresser toute la partie inférieur. Je n'ai plus de mains mais des pistolets m'ont été greffé à la place. Je ne réfléchi pas et lui colle une balle dernière la tête. Il s'écroule et le sang se repend très vite. Je panique. Il est minuit passé, je le sais. Je cherche éperdument un téléphone.

Réveil.

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