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Dreamscake
18 mars 2009

Descente spatio-temporelle n°1

escalier_2

A l'intérieur d'un bâtiment universitaire, au plafond haut, des baies vitrées donnant sur la cour de la fac. Dehors, au loin, j'aperçois A. qui discute avec des gens. Je pense alors que je suis à la fac de médecine.
Je suis debout, avec un groupe de mecs en tenue de sport, certains sont assis sur un banc, et nous faisons tous face à un grand black chauve, genre basketteur, et je ne sais pas pourquoi mais, après qu'il ait posé les deux ballons qu'il tenait dans les bras, je me rends compte qu'il a une paire de seins grosse comme deux pastèques, et des fesses tout aussi énormes. J'en fais même la remarque à un de mes voisins de gauche, qui me répond vaguement que "c'est normal".
Le grand black semble nous parler d'un match en prévision. Puis sur ma droite, un des mecs me parle, je sais que je le connais, c'est un ami, lui aussi est black. On se dirige avec l'équipe vers une double porte, à l'intérieur du bâtiment, ce qui doit être la salle de sport. Je demande toute excitée si moi aussi je peux jouer, mais au dernier moment, mon ami et moi nous détournons de la salle, il me dit qu'aujourd'hui non, qu'il n'a pas envie. Je demande alors si vendredi je pourrais, pendant que nous empruntons un couloir éclairé, et tournons dans un autre, sur la droite. Il me dit "oui, pourquoi pas" mais je réalise que le vendredi il finit les cours à 22h30 et que j'avais déjà quelque chose de prévu.

Le couloir nous amène dans un espèce de bar-musée rustique, style irlandais, et il doit y avoir une réception car nous croisons beaucoup de gens, et il y a un peu partout de petites tables avec des apéritifs dessus. Nous marchons serrés l'un contre l'autre et de plus en plus vite, et chaque fois que nous passons devant une des tables, mon ami esquisse des mouvements pour s'emparer des mets mais se rétracte dès que des gens semblent l'avoir vu. Il me presse de faire comme lui, mais nous marchons de plus en plus vite, et j'ai du mal à attraper la nourriture, je veux pourtant l'aider car je crois qu'il est dans le besoin. Nous descendons des escaliers, quelques étages, toujours à cette allure, je n'arrive pas à me saisir de quoi que ce soit. Puis nous arrivons dans ce qui semble être l'entrée du bar, petite, sombre, avec de grosses poutres en bois, un petit comptoir abandonné, et nous passons dans une minuscule véranda juste avant la sortie, où une table basse et de petites chaises ont été repoussées, apparemment après un goûter d'anniversaire; il y a des restes de gâteau dans les assiettes. Près de la porte, les murs sont bas, surmontés de rebords larges et de vitres. Sur le rebord de gauche, il y a la boite qui contenait le gâteau, je vois qu'il en reste encore, et comme maintenant nous courrons presque (je pense que mon ami a peur que nous nous fassions attraper) je plonge la main dans la boite et en ressors un gros morceau tout crémeux. Mon ami me dit de laisser tomber, que ce n'est pas la peine, et je me rends compte que mon geste était stupide car je ne peux ranger ma capture nulle part sans risquer de me salir.
Nous sommes dans la rue, et je crois que mon ami a pris la fuite. Je me retrouve toute seule avec mon bout de gâteau dans la main et cherche désespérément à me cacher. La rue est un mélange de bâtiments anglais et de routes et trottoirs poussiéreux et terreux, comme en Afrique. Le long de mon trottoir, il y a de vieilles voitures, je crois que j'ai changé d'époque, genre années 30. Je porte un long manteau beige, comme une dame, et pourtant je me baisse pour me cacher derrière les voitures. Une voix de femme dans mon dos me fait comprendre que je suis coincée: c'est une connaissance et je sens qu'elle va me poser un tas de questions embarrassantes. C'est alors que j'entends une autre femme, de l'autre côté de la rue, noire, avec un foulard retenant ses cheveux, crier "Ne vous cachez pas! Montrez vous! Montrez votre couleur! Nous vaincrons!". Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse mais à toute la rue.

Réveil.

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